lundi 27 février 2012

Gotye, mon amouuuuuuur!

Bon, j’avoue que j’avais mis cet article un peu de côté mais je me vois dans l’obligation de le rédiger car l’artiste dont je vais vous parler débarque bientôt en France, et je n’ai aucune envie que vous le connaissiez et mettiez ses paroles en statut Facebook par un autre moyen que mon article !


Cet artiste, c’est Gotye, un australien d’origine belge de bientôt 32 ans. Lorsque j’étais en Allemagne (oui donc là, c’est le moment où je raconte ma vie), sa chanson Somebody That I Used To Know passait partout ! Que ce soit la radio régionale à tendance années 80, à la radio que tous les jeunes écoutent, en passant par les soirées et les génériques télé. C’est donc avec cette chanson dans mes valises que je suis revenue dans cette bonne vieille France, avec également l’intention de te la faire découvrir, à toi, public. Car c’est quand même bien vrai que la France est toujours en retard de 38743962362 ans ! Cette chanson est juste n°1 en Australie depuis 9 semaines, n°1 en Allemagne, en Belgique, en Nouvelle-Zélande, et aux Pays Bas. Allô, même les Belges sont en avance sur nous, ça devient grave ! Gotye, aux derniers ARIA Awards (les récompenses de l’industrie de la musique australienne), a remporté la meilleure chanson, mais aussi la meilleure chanson pop, le meilleur artiste masculin, ainsi que la récompense du meilleur producteur. Sinon, la chanson a aussi été utilisée dans Beverly Hills (le remake, hein) et Gossip Girl. En France, la chanson a été utilisée dans Un Dîner Presque Parfait (grand programme de télévision, vous en conviendrez), a eu droit à son moment de gloire dans la rubrique « Les Hits de la semaine » du magazine Be, et on a pu voir Gotye dans Taratata début janvier !

Pour en revenir à la chanson, Somebody That I Used To Know est un duo entre Gotye, donc, et Kimbra, une jeune artiste néo-zélandaise, qui a elle aussi plutôt bien fait de venir à la remise des ARIA Awards puisqu’elle est quand même repartie avec l’award de la meilleure artiste féminine. Alors, cette chanson, le magazine Be, la décrivait comme « un morceau tout en harmonie et en délicatesse » ou encore « une bouffée d’air frais ». Métro Montréal, un site québécois, décrivait lui la chanson comme un « minimalisme réussi ». Qu’on se mette d’accord, ces deux magazines n’ont rien compris à la chanson. Cette chanson est un énorme cri du cœur. La chanson commence certes avec un xylophone léger, la petite voix de Gotye, et encore ! Cette voix « douce » n’est que le reflet de la tristesse du chanteur face à cette relation passée. Et alors, dès le refrain, désolée, mais on n’a plus du tout à faire à quoi que ce soit de gentil, mais à de la souffrance. Ce cri-là, qui m'a d'ailleurs fait penser à Sting, le chanteur de The Police, c’est bien de la souffrance, due à la façon dont l’auteur a pu être évincé de la vie de son ex. Et quand Kimbra arrive, n’en parlons pas ! Des paroles toujours aussi prenantes et ce cri, toujours présent, à la fin de son couplet nous enfonce un peu plus dans la souffrance. La fin de la chanson est tout simplement parfaite avec toujours le chant de Gotye, accompagné des chœurs de Kimbra. Après, vous en pensez ce que vous voulez, mais il me paraissait évident d’analyser la chanson pour ne pas laisser place aux mauvaises interprétations (c’est mon côté L). Le clip, n’en parlons pas, il est d’une justesse parfaite.

Bon voilà ce que j’avais à dire, je vais me calmer maintenant et juste vous recommander d’aller voir la reprise à dix mains sur une guitare par le groupe Walk Off The Earth. Et bien sûr, écoutez l’album de Gotye Making Mirrors qui est disponible sur Deezer et qui est une véritable merveille !

Julie Ohnimus

mercredi 1 février 2012

Vampires are back ....


Les vampires sont de retour parmi nous et cela depuis la diffusion de séries télévisées américaine tel Buffy contre les vampires, en 1998 , où une jeune femme issue d'une longue lignée d'Elues va lutter au quotidien contre les forces du mal (les vampires et les démons ). Cette série comportant 7 saisons a été visionné par 4,6 million de téléspectateurs : autant dire que « it’s a real card in the World ».

Le « monde des vampires » continue d’ailleurs de s’éterniser avec la série télévisée Vampire Diaries, diffusée en 2010. Provoquant un immense succès, elle a été retranscrite en plusieurs livres intitulé « Le Journal d’un Vampire » dont l’auteur américaine se nomme Lisa Jane Smith.

Cependant le phénomène Twilight, qui apparaît en 2005 à la sortie d’un premier roman nommé FASCINATION, écrit par Stephanie Meyer, une jeune romancière américaine, reste la référence internationale d’une majorité de jeunes dès qu’il s’agit de parler de « vampires ». Pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, l’écrivain continue son ascension en publiant trois autres livres intitulés TENTATION, HESITATION et REVELATION, sortis entre 2006 et 2008. Ces quatre livres seront de plus adaptés en film, un an après leurs sorties sous forme de livres.

La première partie du dernier volume de Twilight, REVELATION, est d’ailleurs récemment paru au cinéma. D’après quelques témoignages recueillis le film est dit « très lent » et s’attache trop au détail du mariage et de la lune de miel des deux amoureux, Bella et Edward. Une déception est de même affichée sur la fin du film, où Bella qui est censé être morte après son accouchement, se réincarne subitement grâce au sang que Edward lui a transmi. Cependant quand ces yeux s’ouvre, elle n’est plus la même… Et voilà que le générique est annoncé, au grand étonnement de certains spectateurs.

La deuxième partie de REVELATION dont la sortie est prévue l’année prochaine, s’annonce cette fois-ci plus « intense » et « pleine de rebondissement ». En tout cas nous attendons de le voir pour en juger.

Alors oui, une image élégante du vampire est mis en valeur à travers les livres et films mais le vampire vient avant tout d’une légende. Un peu d’histoire ne pourra que vous enrichir culturellement.

Pour commencer, le vampire qui est présent dans la mythologie depuis des siècles, était définit comme « un mort-vivant », c’est-à-dire un revenant, qui se nourrit de sang dans le but de prolonger son existence éternellement. De plus au XI, des rumeurs sont propagées : les morts quitteraient leurs tombes et attaqueraient certains individus. Du XIV ème siècle, où l'expression « vampirisme » se répand en Europe au XVII ème siècle, où le terme « vampire » fait son apparition en Serbie suite à des cas supposés, se propagent une véritable polémique autour des superstitions sur les vampires. Certains auteurs tels que Voltaire ou encore Rousseau parlent de ces créatures dans leurs ouvrages. L’image que l’on a du vampire est alors quelque peu différente : C’est un monstre qui suce le sang de ses victimes et n’aurait pas de grandes canines. Aujourd’hui, tout et n’importe quoi est dit à son sujet. Mais on peut tout de même dire le stéréotype du vampire vu dans les médias est un vampire beau, élégant, riche, qui s’attache au respect de certaines choses tel que l’amour seulement après le mariage. L’image effrayante du « buveur de sang » reste présente mais tous les autres clichés sur les vampires tels que vivre dans un tombeau, se transformer en chauve-souris, l’anéantir avec de l’ail, auraient plus ou moins disparus.

Salomé Drouot