mardi 22 février 2011

SVE



Toujours dans la Catégorie « je ne sais pas quoi faire après le BAC «, je vous propose de découvrir le Service Volontaire Européen ou plus communément le SVE.

Envie de partir à l’étranger à moindre frais, d’approfondir votre niveau en langue tout en faisant quelque chose d’utile et de bon...

C’est un peu ça le SVE ; le but étant de partir dans un pays de L’Union €uropéene, voire plus si affinité, sur une durée de 2 à 12 mois, pour accomplir une action de bénévolat en fonction de plusieurs thèmes variés (environnement, art & culture, contre le racisme ou même la protection du patrimoine).

Avec un groupe d’étrangers, vous allez vivre une expérience de vie dans un autre pays, partager vos cultures et acquérir des compétences. Tout ça gratuitement car l’aller-retour, l’hébergement et les repas sont subventionnés ! De plus de l’argent vous sera versé en fonction du coût de la vie dans les pays (Europe de l’Est : 80€ / Europe de l’Ouest : 150€) Autre point positif : tous éventuels soins sont pris en charge.

Si vous avez entre 18 et 30 ans et que vous êtes intéressés par le petit résumé de cette grande aventure personnelle d’échange culturel et de développement intérieur, rendez vous sur ce site pour prendre encore plus d’informations : http://www.injep.fr/-Service-Volontaire-Europeen-18-25-.html

Tous les projets actifs de SVE sont répertoriés sur ce site 100% anglais : http://ec.europa.eu/youth/evs/aod/hei_en.cfm

ATTENTION, ce séjour n’est possible qu’une fois dans une vie alors choisissez-en bien la durée ainsi que le bon moment.


Pour toutes réponses à vos questions qui ne trouvent pas déjà réponses ici, rendez vous à la Ligue de l’enseignement à Epinal (zone Reffye) ou au 03.29.69.60.54 et demandez Reynald CROCHETET.


Kévin Viguier

Thirteen, de Catherine Hardwicke.

Drame américain, sorti en France en décembre 2003.


Inquiétant pour les adolescents, terrifiant pour leurs parents.


Ce film, c'est l'histoire de Tracy, 13 ans. Un visage enfantin et angélique dont la chevelure blonde porte plus que bien les couettes de petite fille. Un jour, Tracy rencontre Evie, la plus populaire et la plus sexy de son lycée. C'est bien simple, la gente masculine en est dingue, mais aucun garçon n'ose la regarder dans les yeux. Evie les fascine tous et en effraie plus d'un. L'amitié qui se noue entre Tracy et Evie devient rapidement exclusive. Elles ne se quittent plus et Tracy adopte petit à petit le look et la façon d'être de sa nouvelle amie : Piercings, vols, drogues et plans plus que douteux, Tracy tente tout pour se faire accepter. Sa mère, avec qui elle vit en compagnie de son frère, se sent vite dépassée par la situation. Tout au long de ce film, on assiste avec elle à la métamorphose de Tracy en se demandant jusqu'où ce jeu malsain va t-il la mener. C'est aussi l'histoire de l'amour d'une mère épuisée, prête à tout pour sauver sa fille.



Un film poignant, qui ne nous laisse pas le temps de respirer.. On étouffe, on étouffe et plus notre angoisse augmente, plus les images semblent se colorer de bleu. En effet, lors des dernières minutes du film tout semble être d'un bleu très oppressant, presque blanc et on en vient à se demander si ce que nous voyons est bien réel. On ne peut s'empêcher de penser à des récits comme L'Herbe Bleue, une autobiographie anonyme ; ou encore, à des romans comme Junk, de Melvin Burgess qui racontent tout deux la descente aux enfers de deux jeunes droguées. En réalité, Thirteen est l'adaptation du roman autobiographique de Nikki Reed, la coscénariste du film et l'actrice qui joue le rôle de Evie. Un projet qui comptait donc forcément beaucoup aux yeux de la jeune femme et que je vous conseille vivement de voir, mais aussi, et surtout, dont il faut parler. On ne sort pas de Thirteen comme d'une comédie simplette faite pour nous ôter le blues, une veille de rentrée des classes. On en sort bouleversé avec des milliers de questions et on comprend pourquoi ce film est interdit au moins de 16 ans... Quoi que, après tout, ne sont-ils pas les plus concernés ?


La bande annonce, ici.


Margot Conraud



Abd al Malik en concert


Comment présenter rapidement un artiste aussi talentueux qu'Abd al Malik ?

Lui même ne se désigne ni comme un rappeur, ni comme un poète : «Je ne pense pas qu'il faille obligatoirement nous mettre dans des cases, le plus important pour moi, c'est de partager avec les gens, avec mon public.»
Le slameur, originaire de Strasbourg, était de passage ce jeudi 1er Octobre, dans le cadre de l'ébullition culturelle Scènes Vosges, au théâtre de la Rotonde à Thaon, (« Trés beau théâtre d'ailleurs, vraiment ! » indique-t-il entre deux chansons). Il dit également se sentir un peu comme chez lui, ici : «Je venais en vacances dans le coin quand j'étais petit »
Sur scène, cet artiste est tout simplement extraordinaire. Il ne dit pas ses textes, il les vit... & ça se voit ! Pendant tout le spectacle, il ne cesse de remuer, de danser, tel un pantin désarticulé ; les jeux de lumiéres augmentant cette chorégraphie pour le moins inhabituelle. Le public est rapidement conquis par cet artiste généreux qui n'hésite pas à faire plusieurs rappels et à signer de nombreux autographes à la fin du concert.
Trois fois félicité aux Victoires de la musique (en 2007, 2008 & 2009), Abd al Malik est aussi Chevalier des Arts & des Lettres depuis 2008 ; récompense tout à fait méritée pour un artiste des plus cultivé, qui manie les mots comme un compositeur manie les notes de musique. Des mots qui explosent lorsqu'ils vous tombent dans l'oreille, qui vous marquent et, bien souvent, vous font réflêchir.
«Je disais « J'AI » ou « JE N'AI PAS ». Tu m'as appris à dire « JE SUIS ».»
(L'alchimiste, extrait de l'album GIBRALTAR)
Une phrase qui devrait en faire méditer plus d'un, dans ce monde où nous ne cessons de réflêchir par rapport à ce qui nous appartient plutôt qu'à ce que nous sommes.
Abd al Malik, ne fait pas que slamer, il écrit. Son livre autobiographique, Qu'Allah bénisse la France, sortie en 2007, nous permet de mieux cerner ce singulier personnage qui revendique le fait qu' « Une femme, c'est mieux qu'un homme ». Lorsqu'on lui demande qui représente pour lui le mieux cette citation, il répond : «Ma maman, évidement. Elle représente cette force présente chez beaucoup de femmes. J'ai grandi entouré de femmes et je pense aujourd'hui que la plupart d'entre elles posséde cette force de caractére ». Dans ce livre, on découvre aussi tout le chemin parcouru pour devenir la personne modeste et pleine de respect qu'il est devenu aujourd'hui. C'est la religion qui a fait d'Abd al Malik celui qu'il est, mais aussi les études qui lui ont ouvert l'esprit et lui ont permis d'avoir comme une seconde vie lorsque la sienne était difficile. Aprés toutes les épreuves endurées, il reste un homme simple mais débordant de sagesse ; un artiste à lire, à écouter mais aussi (et surtout !) à voir sur scéne.

Abd al Malik, quel est votre meilleur souvenir de scène ?
Il y en a tellement. Pour faire simple, je dirai que chaque moment pendant lequel je suis en communion avec le public est merveilleux. J'ai la chance d'être quelqu'un à qui cela arrive souvent et je la savoure pleinement.


Margot Conraud

...LE CONCERT DE GUSH À L'AUTRE CANAL.

NANCY, 15 Octobre 2010.

Bottine en cuir, jean serré, chemises à carreaux, cheveux longs qui balancent au rythme d’une batterie percutante, un style de cow-boys arrivés on ne sait trop comment en France : pas de doute possible, c’est bien Gush.


C’est le 15 octobre, les quatre ‘’ frenchies ‘’ décident de faire un petit détour par Nancy, pour nous faire partager leur énergie débordante. Gush en anglais, ça signifie jaillissement, et quel jaillissement !
Sur scène, leur rock est protéiforme. Les guitares de Mathieu, Yan et Xavier crépitent, s’échangent. Vincent écrase la batterie sous les coups, harangue la foule, cherche ses hurlements. Le quatuor est en une seule ligne, soudé face à un public électrisé. Les voix s’entremêlent et se démêlent, pas une seule fausse note, on ne peut s’empêcher de penser aux Beatles. Le groupe débute avec un rythme profond qui hypnotise et intrigue, le titre : "The Big Wheel". La machine est lancée. Le groupe déchaine la salle avec leurs titres phares tels que "Let’s Burn Again" , "Dance On" sans oublier le groovy "You really got style" et nous offre dans le même temps des moments de réelles émotions, des chansons comme "In the Sun" composée pour leur Grand-Père décédé. Le public est conquis, Gush ira même jusqu'à nous faire chanter "Jeg Digger Deg" a tue-tête, pour ceux, comme moi, qui ne parlent pas Norvégiens couramment, ça veut dire "Je t’aime !".
Et qu’est ce qu’on a envie de les aimer avec leur style de bucherons canadiens et leur énergie débordante ! Le quatuor se connait par cœur, ça se voit, ça s’écoute, ça se sent, et d’ailleurs, comment ne pas se connaitre quand on est tous de la même famille ? En effet, Gush se compose de deux frères : Xavier (guitare, clavier, chant) et Vincent (Percussion, chant) et de leurs cousins : Yan (Basse, chant) et Mathieu (guitare, chant). Les quatre compères finissent par offrir un final inédit, tout en a cappella, pour signer ce concert hors norme de leur patte: quatre voix parfaitement accordées. Un concert explosif au final tout en douceur.
Nous finirons par les retrouver à la sortie de la salle où le groupe plaisante avec nous et nous parle comme si nous étions des vieux potes de lycée. La totale !
Gush, c'est pour moi la révélation musicale de cette année 2010, je vous conseille vivement de faire un tour sur leur myspace à cette adresse : http://www.myspace.com/wearegush



Keep on Rockin’
Mansuy Colin

Premier Hebdo

Nouvelle équipe, nouvelle mise en forme et nouvelles ambitions mais toujours la même envie, le même enthousiasme mais maintenant nous sommes dans le 21ème siècle et dans la technologie.Nous sommes impatients de vous réchauffer avec des informations toujours pertinentes,de l'actualité à foison! Sourire, entrain, partage, générosité, en espèrant que vous ressentirez autant de plaisir que nous avons eu a créer ce blog, telle une porte ouverte sur les âmes de notre génération, jeune et ambitieuse, ouverte et tolérante, curieuse et avide de savoir, touchante et sensible,  bref un diaporama de ce qui fait la richesse de notre établissement, VOUS!!! alors bonne lecture, bonne immersion et devenez des bloggers fous dans l'hénaurme aventure d'oser une pratique immodérée de la culture.