lundi 28 mars 2011

Inglorious Basterds, Quention Tarantino




Coup de Cœur

Synopsis : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...


Critique : Tarantino, dans ce film, porte un autre regard sur la période nazie. Le thème de la seconde guerre mondiale est un sujet inépuisable, et les réalisateurs le savent. Ce qui fait l’originalité d’Inglorious Basterds (le commando des batards), c’est que Tarantino réécrit (partiellement) l’histoire mais que cela ne sonne pas si faux que ça, grâce au côté réaliste de certaines scènes, et de la représentation de la méchanceté nazie. Le jeu des acteurs est excellent, et Brad Pitt, dans son rôle de vengeur (non masqué, pour une fois !) est peut-être le possesseur des meilleures répliques, elles aussi drôles et décalées, mais sans ôter le côté grave du contexte. Le scénario, en plus d’être riche en originalité, est intéressant sur le plan linguistique ; les personnages parlent tantôt en allemand, tantôt en français, et évidemment, en anglais. Le fait que Mélanie Laurent (Shosanna) mène une guerre contre les nazis nous fait penser que Tarantino fait la guerre à notre histoire, plus qu’il ne présente l’histoire de la guerre. Rien ne fini bien, mais rien ne fini mal, le grotesque l’emporte, car on ne changera pas l’histoire alors autant jouer avec. Avis à tous ceux qui n’aiment pas le sang, certaines scènes paradoxalement drôles, peuvent émouvoir les petites natures. Ce film nous partage entre pitié (Pour Shosanna, mais aussi (presque) pour les nazis qui tombent entre les mains de Brad Pitt… Oui, Tarantino est très fort…), entre le rire (comique de situation, de paroles..), et la colère (Les Nazis restent des Nazis, ils restent méprisables dans Inglorious Basterds !).

Juliette Acher




Quentin Tarantino, ce génie!



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