mercredi 25 mai 2011

La chute de Gbagbo


Laurent Gbagbo capitule et cède la place de président à Alassane Ouattara, après près de six mois de lutte, la Côte d’Ivoire peut déposer les armes et tenter de reconstruire ce qui a été détruit par cette guerre, ce massacre sans précèdent. Des milliers de civils tués, un pays retourné, en sang. Après l’arrestation de Gbagbo, pendant que les pro-Ouattara criaient leur joie dans les rues et agitaient le drapeau ivoirien au dessus de leurs têtes, le nouveau président a appelé la population, pro-Gbagbo, à «déposer les armes» et à vivre en paix.



«Aux jeunes transformés en miliciens, ils doivent comprendre que leur combat n’a plus de sens. Je leur demande donc de déposer leurs armes. Aux populations qui ont tant souffert, je partage leur douleur et je leur demande d’avoir foi en l’avenir.
[…]
 Je demande à tous mes concitoyens de tout faire pour que la paix revienne définitivement dans notre pays. Aujourd’hui, une page blanche s’ouvre devant nous, et c’est ensemble que nous allons écrire l’histoire de la réconciliation».*



Une page se tourne pour ce pays mené depuis trop longtemps par la dictature et bercé par des guerres ethniques. Un espoir de paix s’ouvre aujourd’hui.





 * Extrait du discours d’Alassane Ouattara après l’arrestation de Gbagbo
http://www.liberation.fr/monde/01012331174-le-discours-de-ouattara-apres-l-arrestation-de-gbagbo

 
Elodie Azier

 

mardi 24 mai 2011

Hebdo du 24 Mai 2011.

Voilà c’est fini, le temps du stress va arriver, le temps des interrogations sur l’orientation, sur l’avenir, sur ce que je vais faire l’an prochain, mon Dieu vais-je avoir le Bac, vais-je réussir ma vie, vais-je avoir une mention pendant que d’autres dans la même situation se demande de quoi parlez vous ? Stresser ? Pourquoi ?



Et surtout, se demander si les ami(e)s de cette année resteront encore nos ami(e)s ou nous oublieront totalement happé(e)s par leur nouvelle vie les ingrats !!!



Voilà venu surtout le temps des tristesses, de se dire c’est fini , le lycée va nous manquer sincérement car il fut pendant trois ans le receptacle de tous les sentiments, tel Platon et son mythe de la caverne, les élèves n’ont fait qu’apercevoir des bribes de ce que leur réserve leur vie future car le lycée est avant tout la première étape du reste de leur vie et il est temps d’affronter le monde même si ceci est forcément dur et entouré d’appréhension !



Le lycée est un refuge, un endroit qu’on peut detester mais auquel on fait référence avec tendresse et amusemnt au fur et à mesure que nous avançons dans l’âge mais, et je parle en mon nom personnel (écart à ma sacro sainte neutralité), un endroit où nous faisons des rencontres des plus intéressantes et des plus enrichissantes, des instantanés dans une vie qui ajoute fraîcheur et force et qui donne la foi, foi dans le fait que contrairement à ce que disent beaucoup de personnes, les élèves n’ont pas changés, ils sont intelligents, cultivés, vifs et oui aussi espiègles, lunatiques mais en aucun cas terne et c’est en cela que le lycée est un endroit magnifique, un carrefour de tendances, de genres, de génération et c’est pour cela que ces fin d’années sont pour moi déchirantes car nous forcent à voir partir une partie de l’âme du lycée, des gens qui donnent envie de faire ce métier et de rester à plus e 25 ans, encore au lycée.



Dédicace donc à cette génération 2011 !! (et je m’adresse plus spécifiquement à ceux que j’ai cotoyé cette année au journal, ou ailleurs à travers mes pérégrinations et mes errements et qui remplissent à la perfection cette définition de l’élève de lycée, i.e quelqu’un qui nous donne le sourire et qui nous fait nous lever tous les jours avec un plaisir non dissimulé)



Alors Messieurs, Mesdemoiselles, ne soyez pas trop dur avec vos années lycée car que vous le vouliez ou non elles vous ont façonnées et ont fait de vous ce que vous êtes maintenant !





Johann Laubacher

J-rock, J-Pop



http://c2.img.v4.skyrock.net/c2c/visual-kei-38/pics/2220290889_1.jpg


J-Rock, J-Pop, what ? encore un truc chinetoc radioactif !!...Non, J-rock signifie rock en japonais et J-pop comme on peut s’en douter : Pop en japonais ou en anglais : Japenese popular music. La J-Pop englobe énormement de styleS musicaux comme pop, rock, dance, rap et soul. Plus précisément c’est toutes les « new music », ce nouveau genre musical démarre vers les années 80 et très présent sur les scènes japonnaises de nos jours.

Dans cet article,Il est impossible pour moi de développer ce sujet dans sa totalité, c’est pourquoi je vais me concentré seulement sur une partie précise : Le J-Rock. C’est une évolution du rock psychédélique, qui est alors inventé dans les années 60 en Amérique et Angleterre. C e genre de rock japonais tendrait plutôt vers le Punk ou l’ Indies Rock. La plupart des groupes récents composant ce style musical sont plutôt des groupes « visual kei », ( groupement visual ou visual rock), plus précisément c’est un genre particulier et underground du métal/rock japonais. Le « visual kei » se démarque par un style vestimentaire et d’ un son qui se différencient bien des autres genre musical.

Il faut savoir que pour ces groupes ,le look vestimentaire est aussi important que la musique, il est très recherché et extrêmement décalé… === » Cheveux mi-long, lentile de couleur, cuire , chaines et plumes…. Les chanteurs ont pour la plupart, un réelle ressemblance avec les filles, les membres du groupe accordent musique instrumental, métal et éléctro. Le groupe le plus connu est le précurseur du genre et X-Disttraught, mais de nombreux groupes ce sont emparés de ce genre de musique Overlordn, The Gazette, An Cafe », Ayabie, LM.C, Miyavi, Kagrra, Moi-di-ois, Versaillesn Kana, Dir en Grey .. pour le genre musicel ; J-Pop ou J –Rock, les groupes les plus connus en France sontKanon, Yui, Kigoharu, Uana jitade et le groupe Kim Ah Joong a particpé au film : 200 pounds of beauty, pour finir ces deux derniers groupes :Anna tsuchiya et Olivia LulKim, ont chantés pour le Magma/anime.

Concours d'articles de presse...

...entre le lycée Louis Lapicque
et le lycée Pierre Mendès-France.

Deux classes de Première générale, la 1 S1 de Mme Dalissier et la 1 ES1 de Mme Terroille, ont assisté à la même représentation théâtrale proposée par les ATP le 24 Mars 2011 à l’Auditorium de La Louvière. Les élèves se sont ensuite prêtés, par groupe de quatre, à l’exercice d’invention qui fait partie de l’épreuve écrite de français au baccalauréat, selon le sujet suivant :
A la suite de la représentation à laquelle vous avez assisté, imaginez que vous êtes journalistes et rédigez un article critique sur ce spectacle, qui évoque aussi bien les costumes, les lumières et les sons que le jeu des comédiens.

Chacune des classes a ensuite élu le meilleur article de l’autre lycée.
Les deux articles lauréats sont les suivants.








« Le mot progrès dans la bouche de ma mère
sonnait terriblement faux »





Matei Visniec est né en Roumanie le 29 janvier 1956. Lors d’une partie de sa jeunesse, il a vécu sous le régime communiste. Parti à Bucarest pour ses études, il fait partie de la génération qui a bouleversé la poésie et la littérature roumaine de l’époque. A partir de 1977, il commence à écrire. Après un premier succès avec sa pièce Les Chevaux à la fenêtre, il est découvert par de nombreuses compagnies et ses pièces sont jouées un peu partout dans le monde. Ainsi, depuis 1993, il est l’auteur dramatique le plus joué. Il écrit le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux en 2007 dont nous allons produire la critique.

Au départ, il y a deux parents de retour dans leur maison à moitié brûlée, un fils mort, une fille quelque part sur les trottoirs de Paris. Le corps du fils est introuvable, la mère ne peut pas le pleurer. Le père remue la terre, en discutant avec le fantôme de son fils disparu, pour retrouver ses ossements et lui faire une sépulture digne de lui. Il y a aussi le nouveau voisin, la vieille folle chez qui on dépose des cadavres en tous genres, une chef de prostituées, un travesti, des fantômes d’amis que le fils a rencontrés dans la mort…

Ce spectacle expose un jeu d’acteurs poignant de sincérité incluant pour chacun des intervenants une place bien définie dans la vivante mise en scène de Jean-Luc Paliès. L’homogénéité du jeu des acteurs sert un sujet grave dans lequel le rire n’est pas oublié. Malheureusement, en dépit des efforts fournis par les comédiens, notre regard est mitigé et nous regrettons notamment la négligence de certains détails dans la mise en scène, tels que la présence de la fanfare tout au long du récit qui n’est pas suffisamment exploitée. En effet, cette fanfare est mise en valeur dés le début du spectacle, puis on oublie peu à peu sa présence. Par ailleurs, on peut féliciter le metteur en scène qui a bien pris soin de mettre du mouvement dans le déroulement de la scène, et notamment l’intéressante transition entre les scènes, sans laquelle le sommeil nous aurait rattrapé. Beaucoup de facteurs sont à revoir mais la représentation est malgré tout enrichissante et on peut féliciter tous les professionnels au service de ce spectacle.

Le décor est composé, à l’arrière plan, d’un filet militaire, à droite d’une plateforme symbolisant la table et plus généralement la maison. A gauche, il y a une plateforme avec un drapeau symbolisant le poste de milice, le trottoir de Paris et de lieu d’attirance de notre regard lors des changements de scène. L’utilisation du filet militaire rend assez bien la situation de guerre du pays cependant, il est cependant déplorable que nous puissions apercevoir quelques les personnages vont faire leur entrée à travers le filet. De plus, on peu difficilement cerner la symbolique de la table et de la maison en raison de la forme peu commune de la plateforme. Néanmoins la plateforme de gauche est utilisée au mieux et représente assez bien ce pour quoi elle est faite. Les membres de l’orchestre sont vêtus de leur costume rouge ; en contraste avec les autres costumes qui sont de couleur assez sombre ou neutre . Cela leur permet de bien attirer l’attention entre chaque scène.

Une ambiance sombre dès le début de la pièce, où Vibko et son beau frère échangent une discussion vulgaire. À cet instant, les traits des visages nous sont cachés, ceci jusqu’à la fin de la pièce. Cette obscurité reste pesante, témoignant de la misère dont est accablée la famille. A cela s'ajoute une musique récurrente, un son qui surenchérit les malheurs que subissent tous les membres de la famille de Vibko.

Le décor n’ayant pas de mutation à proprement dit, c'est par le biais de la lumière qu'on identifie la cave du voisin aux allures malsaines et avares. Pour la forêt, c'est aux sons des oiseaux chantants. De plus, l’aboiement du chien mort dans le puits, du jeune défunt, nous est présenté comme un écho venu des entrailles de la scène. Pour conclure de façon assez significative son œuvre, c'est au son d'un harmonica qu'on caractérise les vestiges restants du fils perdu dont le drame fut le tourment des parents. La lumière tend alors à s’éclaircir, cependant le retour de la jeune Ida ne sera pas mentionné, offrant un dernier coin d’ombre à l’histoire.
Malgré l'espace et le matériel restreint, c'est d'une façon ingénieuse que la pièce a été mise en place, avec tous les effets nécessaires à une représentation.





Maxime SKROCKI, Guillaume GALMICHE, Firmin DELONG, Nizar ODEM, 1 S1 Lycée M-France.

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Le spectacle de l’année





La mise en scène de la pièce de Matei Visniec Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux , est pour Jean-Luc Paliès un nouveau succès : cette représentation évoque le deuil terrible d’une famille qui recherche sans relâche la dépouille de son fils.
Au début de la pièce, deux personnages font éruption sur scène ; il s’agit du fils, Vibko et son compagnon de guerre, son beau-frère. L’un est placé à l’extrême droite et l’autre à gauche de la scène pour montrer qu’ils sont à distance. En fond de scène, Jean-Luc Paliès a voulu mettre un grillage qui porte la couleur des costumes militaires pour donner l’impression d’être dans une forêt. La scène renferme d’un côté les parents où sont disposées trois tables avec deux pupitres dont l’un se métamorphose en pelle et dont l’autre est occupé par une plateforme surmontée d’un drapeau.

Les lumières jouent un rôle important dans le spectacle. En effet, les éclairages mettent en valeur la partie de la scène où se déroule l’action ainsi que des objets utilisés comme symboles. Par exemple, le puits et le drapeau sont souvent éclairés. La lumière joue aussi un rôle important concernant le parallèle entre les morts et les vivants qui est l’essence même de la pièce. Ainsi, Vibko est moins éclairé que ses parents, qui eux, sont vivants. Concernant les voix off et la bande sonore, les didascalies contenues dans la pièce sont lues par Matei Visniec. Les bandes sonores, quant à elles, sont variées et chaque personnage ou groupe de personnages possède son propre thème musical.

Dans cette pièce de théâtre, le père et la mère sont habillés d’une vieille veste longue et d’un vieux chapeau qui remontent à l’époque du communisme. Le nouveau voisin, lui, est vêtu d’une veste sans manches, d’une casquette et d’une cravate modernes et qui sont dus au capitalisme mis en place dans ce pays. Vibko, le fils, a un uniforme militaire car il a fait la guerre, tandis qu’Ida, la sœur de Vibko, a des vêtements de prostituée : une guêpière cachée sous une grande veste, des collants et des chaussures rouges à talons.

L’interprétation du texte se fait sur deux dimensions, c'est-à-dire sur le côté visuel et auditif. Dans un premier temps, les personnages utilisent beaucoup leur corps. En effet, les acteurs sont parfaitement immobiles, ils ne se regardent pas, ils minent certaines situations et ils ne sont pas souvent assis. Les acteurs prennent de la hauteur, cela donne au texte un côté plus humoristique et dramatique à la fois. D’autre part, certains acteurs comme Ida, jouent de la musique ou chantent, ce qui donne un côté original à la pièce. Mais ce n’est pas tout, certains personnages parlent fort et hurlent pour accentuer le côté dramatique du texte. Ensuite, d’autres personnages comme la mère et le soldat Allemand ont des accents pour mettre en valeur leurs origines.

Enfin, certains éléments comme les chiens, ne sont pas représentés sur scène, ni entendus en son off, ils sont interprétés par des acteurs, ce qui fait perdre à la représentation du texte tout son côté réaliste et dramatique.
En bref, à part quelques points peu convaincants, c’est un nouveau succès à rajouter au palmarès de Jean-Luc Paliès.





Amandine Boncoeur, Loïse Maillard, Sophie Pilon, Amélie Romary, 1 ES1 Lycée Lapicque.