mardi 29 mars 2011

Danielas Bilanz

Seit ein paar Monaten ist Daniela die deutsche-Assistentin in unserem Gymnasium. Ein paar Tage bevor sie geht, zieht sie jetzt ihre Bilanz.



Was hat dir dieser Aufenthalt gebracht ?


Es hat mir viel gebracht. Die französische Sprache ist für mich einfacher geworden, da ich mit Schülern und Lehrern gesprochen habe. Ich habe auch viele Kontakte geknüpft, mit Franzosen, aber auch mit den anderen Assistenten von Epinal. Ich bin durch Frankreich gereist. Zum Beispiel habe ich Zeit in Nantes, Bordeaux und Lyon verbracht. Außerdem bin ich selbstständiger geworden. Früher hat mein Freund für mich gekocht, jetzt kann ich das allein machen! Es war auch interessant, da ich Lehrerin werden will. Ich habe gelernt, wie es im Gymnasium funktioniert. Obwohl es am Anfang nicht einfach war, habe ich viel gelernt. Es war mein Ziel.


Was wirst du machen, wenn du nach Deutschland zurückkommst ?


Ich werde weiter studieren, aber ich habe keine Lust dazu. Jetzt habe ich die Gewohnheit zu arbeiten und Geld zu verdienen. Während der Sommerferien habe ich vor, zu reisen. Vielleicht nach Frankreich, um ein Praktikum zu machen.


Würdest du diese Erfahrung einem Freund raten ?


Ja, klar! Es ist eine gute Erfahrung. Es ist nicht immer einfach, man soll arbeiten, aber es ist bereichernd. Vorher hatte ich Angst, aber jetzt ist alles gut! Ich habe die Werte und die Mentalität in Frankreich entdeckt. Ich hatte viele Vorurteile. Einige sind falsch, aber andere stimmen. Zum Beispiel, das Abendessen in Frankreich dauert wirklich lange und es gibt viele Gänge. Die Nahrung, insbesondere die Kochkunst, hat eine große Stelle in Frankreich. Aber ich habe auch gemerkt, dass die Franzosen nicht so arrogant sind, wie man es sagt. Jetzt habe ich ein anderes Bild von Frankreich.



Anna Scorrano und Margot Conraud.

Le chargeur universel pour téléphones portables


Lorsque votre téléphone n’a plus de batterie vous est-il déjà arrivé de chercher en vain une personne ayant le même type de chargeur que vous ? Finie cette galère, le chargeur universel arrive !



Il s’agit d’un chargeur qui sera le même pour tout les téléphones ainsi que le sera la prise de vos mobiles. La norme utilisée sera le Micro USB. Il semble que certains téléphones possédent déjà cet atout. En effet, on trouve ce chargeur avec beaucoup de Smartphones, mais il s’agit à présent d’étendre la norme à tous les constructeurs de téléphones portables. Le but principal est de simplifier la vie des utilisateurs mais aussi de réduire les déchets car une fois acheté, votre chargeur universel vous servira pour tous vos autres téléphones. D’ailleurs les constructeurs ne fourniront bien sûr plus leurs chargeurs, ce qui réduira le prix du mobile. Il faut savoir qu’en Europe il existe environ une trentaine de type de chargeurs. Les constructeurs qui ont indiqué qu'ils allaient proposer des téléphones compatibles avec le chargeur universel en 2011 sont Apple, Emblaze Mobile, Huawei Technologies, LGE, Motorola Mobility, NEC, Nokia, Qualcomm, Research In Motion (RIM), Samsung, Sony Ericsson, TCT Mobile (ALCATEL mobile phones), Texas Instruments et Atmel.



Florent Delaroue

" Où est Charlie ? " & les artistes.



Avec son bonnet à pompon et sa marinière, il a bercé l’enfance de la plupart d’entre nous. Appelé Wally au Royaume-Uni et Waldo aux États- Unis, Charlie inspire les artistes qui nous replonge dans son univers, pour notre plus grand plaisir.

Et notamment deux jeunes français: les photographes Max et Charlotte, diplômés de la prestigieuse école des Gobelins. Leur but ? « Revivre un moment d’enfance où tout est possible ». Ce qu’ils ont réussi avec brio: le duo nous propose de partir à la recherche de Charlie à travers une série de 13 clichés pris dans des lieux tels que : le Jardin du Luxembourg, la Bibliothèque de l’École des Mines, le Musée d’Orsay, le Musée Grévin ou encore l’Hôtel qui se situe Disneyland. Accrochez-vous bien, il n'est pas facile à trouver !


L'artiste Juan Osborne, lui, a réalisé un Charlie géant à l’aide de tous les personnages du livre, le plus difficile du monde. En effet, parmi les 25000 personnages un seul est le vrai Charlie, mais où ? http://www.juanosborne.com/2010/06/the-more-difficult-wheres-waldo-ever/

Et pour terminer, Melanie Coles, qui, dans le cadre de ses études a créé Where on earth is Waldo. Un Charlie géant installé quelque part sur un toit de Vancouver au Canada, l’objectif étant qu’il soit photographié par le prochain passage de l’avion de Google Maps afin s’amuser à le retrouver. http://whereonearthiswaldo.wordpress.com/

Lisa Courtois







Doit-on avoir peur de Marine Le Pen ?

Si son nom ne vous est pas inconnu , c'est parce qu' elle le tient de son père: Jean Marie Le Pen, ancien président du Front National ( Parti de l'extrême droite française ) auquel elle a succédé le 16 janvier 2011.
En tête des premiers sondages, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour de la présidentielle, devant Nicolas Sarkozy et le candidat du PS. ( selon un sondage pour Le Parisien réalisé du 28 février au 3 mars 2011 auprès de 1 618 personnes âgées de 18 ans ) Cette enquête d'opinion projette la présidente du FN à 23 % des intentions de vote, devant le président de la République ( 21 %), à égalité avec le Parti Socialiste. Selon un second sondage Ifop réalisé pour France Soir le 10 mars , Marine Le Pen obtiendrait 21% des intentions de votes au premier tour, derrière Dominique Strauss-Kahn ( 29% ) et Nicolas Sarkozy (23%) .
D'après le résultats des cantonales, Le FN de Marine Le Pen enregistre une nette progression. Selon elle, " le Front National a enregistré une progression de 47% entre les deux tours des élections cantonales dans les 403 cantons où il était présent. Il est passé ainsi de 622.292 voix au premier tour à 915.279 voix au second tour dans les cantons où il concourait. "


Qui est-elle ?

Marine Le Pen n'est pas seulement une femme politique française, elle est avant tout avocate.
Perçue comme une personne qui relève " de la haine et de l'ignorance " par le Parti Socialiste, c'est depuis l'année 1998 qu'elle commence réellement à s'impliquer dans la vie politique , aux cotés de son père. Elle met en avant la préférence nationale ( = possibilité de refuser l'accès de certains emplois à des personnes ne détenant pas la nationalité française ) mais également la peine de mort pour certains crimes. Elle dénonce les sois-disant dangers de l'islamisation en France et prône évidemment les valeurs de la République et le respect de la laïcité. "Elle risque de faire dériver vers le nationalisme des gens sincèrement inquiets du multiculturalisme", raconte l'essayiste Caroline Fourest, qui va lui consacrer son prochain livre.
Quant à son image médiatique et ,plus particulièrement à la télévision, son franc-parler s'accompagne d'une argumentation bornée : Bref, Marine Le Pen en fait pâlir plus d'un. Contrairement à son père, ses qualités d'avocate et d' oratrice font qu'elle sait particulièrement bien se défendre lors d'un débat.

" No limit " ?

En 2006, elle a présenté la nouvelle campagne d'affiche du Front national : une jeune femme maghrébine pose pour une affiche de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen. Celle ci a soulevé bien des débats, ayant été déclarée comme " non conforme à l'idéologie du FN ". En 2010, Marine Le Pen compare "les prières de rue" de musulmans à "une occupation".


Et 2012 ?

Les élections présidentielles ne sont plus si loin que ça. En un an, nous aurons encore le droit à de nombreux sondages, plus ou moins en sa faveur. Ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que les sondages ne sont que des chiffres : Marine Le Pen, elle, est bien réelle et que la progression de Front National chez les français devraient en inquiéter plus d'un...

Source : http://www.marinelepen.com/index.php?option=com_content&view=frontpage&Itemid=1&limitstart=30
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-face-cachee-de-marine-le-pen_945162.html
http://www.sondages-presidentielle.fr/

Marina Zitouni

lundi 28 mars 2011

Inglorious Basterds, Quention Tarantino




Coup de Cœur

Synopsis : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...


Critique : Tarantino, dans ce film, porte un autre regard sur la période nazie. Le thème de la seconde guerre mondiale est un sujet inépuisable, et les réalisateurs le savent. Ce qui fait l’originalité d’Inglorious Basterds (le commando des batards), c’est que Tarantino réécrit (partiellement) l’histoire mais que cela ne sonne pas si faux que ça, grâce au côté réaliste de certaines scènes, et de la représentation de la méchanceté nazie. Le jeu des acteurs est excellent, et Brad Pitt, dans son rôle de vengeur (non masqué, pour une fois !) est peut-être le possesseur des meilleures répliques, elles aussi drôles et décalées, mais sans ôter le côté grave du contexte. Le scénario, en plus d’être riche en originalité, est intéressant sur le plan linguistique ; les personnages parlent tantôt en allemand, tantôt en français, et évidemment, en anglais. Le fait que Mélanie Laurent (Shosanna) mène une guerre contre les nazis nous fait penser que Tarantino fait la guerre à notre histoire, plus qu’il ne présente l’histoire de la guerre. Rien ne fini bien, mais rien ne fini mal, le grotesque l’emporte, car on ne changera pas l’histoire alors autant jouer avec. Avis à tous ceux qui n’aiment pas le sang, certaines scènes paradoxalement drôles, peuvent émouvoir les petites natures. Ce film nous partage entre pitié (Pour Shosanna, mais aussi (presque) pour les nazis qui tombent entre les mains de Brad Pitt… Oui, Tarantino est très fort…), entre le rire (comique de situation, de paroles..), et la colère (Les Nazis restent des Nazis, ils restent méprisables dans Inglorious Basterds !).

Juliette Acher




Quentin Tarantino, ce génie!



Le Monde de Sophie, Jostein Gaarder

« D’où vient le monde ? »
« Pourquoi pleut-il ? »

« La maladie est-elle une punition des dieux ? »

« Le destin existe-il ? »


Vous êtes vous déjà posé toutes ces questions ?
Avez-vous déjà réalisé que non, le monde n’était pas tout à fait normal, que de nombreuses choses étaient étonnantes, passionnantes, que rien n’était constant ou durable, que tout devait à chaque instant être remis en cause ?
Si cela ne vous est jamais arrivé, que ces questions ne vous ont jamais traversées l’esprit, alors, il est tant, aujourd’hui, de vous intéresser à la philosophie. Comme Sophie. Elle a 14ans et vit avec sa mère dans une petite ville de Norvège. Sa vie est a priori « normal », jusqu’au jour où d’étranges lettres lui parviennent : un homme cherche à lui apprendre la philosophie ! Socrate, Platon, Aristote … tous ces noms lui disent en effet quelque chose, seulement, elle doit l’avouer, elle ne sait pas réellement qui ils sont. Au fur et à mesure, elle finit par apprendre à les découvrir, les apprécier, les détester… Elle se crée alors sa propre philosophie, sa vision bien à elle du monde qui l’entoure.
La philosophie est une matière qui peut, au premier abord, paraître indigeste, difficile et effrayante, seulement Jostein Gaarder, dans Le Monde de Sophie, nous la fait découvrir sous un angle tout à fait amusant et passionnant. La création du monde, la raison, les religions, le bonheur … tous ces thèmes sont abordés parmi tant d’autres, expliqués, illustrés par des exemples. Cependant aucune réponse préfabriquée n’est donnée : ce bijou de la littérature nous amène simplement à réfléchir par nous même et à nous poser les bonnes questions, les vraies questions.

Maud Aspis-Trinidad

Spectacle sur la Chute du Mur de Berlin.

Berlin, Berlin.


Pour fêter les vingt ans de la chute du mur de Berlin, les germanistes de Lapicque ont assisté à une pièce de théâtre plutôt originale et tirée d’une histoire vraie… Durant la Guerre Froide en Allemagne de l’Est, deux jumelles ont un point de vue totalement différent du système politique soviétique. Une préférera rester, convaincue de son amour envers sa patrie, l’autre décidera de quitter sa sœur pour un peu plus de liberté et franchira le « mur de la honte ». A la chute du mur, elles se retrouveront après des années de silence.


Elodie Azier


Je vous laisse lire les commentaires de certain(e)s… " Le spectacle m’a plu. La mise en scène était bien. Les projections rappelaient bien le contexte historique et permettaient de bien nous situer." "Personnellement, j’ai trouvé ce spectacle très intéressant. Le mélange de la chanson et du théâtre était vraiment très recherché. L’actrice, Maren Berg, est très douée. J’ai trouvé qu’un spectacle de ce genre était bien pour illustrer les idées que l’on a sur le mur et sa chute. Cependant, j’ai trouvé l’image, qui a été donné de l’Est, un peu trop idéaliste."

Un Prophète, Jacques Audiard


Avis mitigé

Synopsis : Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans. D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des " missions ", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses. Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau...


Critique : Je suis très mitigée par rapport à ce film. Le jeu des acteurs est vraiment très bon, et l’ambiance carcérale est apparemment très proche de la réalité, selon d’anciens détenus, qui on vu et aussi participé à la conception des décors. Jacques Audiard, y a mis du cœur, nous servant au final un scénario trop lourd. En effet, Un Prophète montre, en plus de deux heures, toutes les horreurs qui peuvent se passer EN UN AN, si on cumule toutes les prisons de France. Alors oui, tous les faits sont réels, nous sommes bien d’accord. Mais ce que je veux dire par là, c’est qu’Audiard, veut dénoncer (surement à la Badinter), et au final je trouve que ça décrédibilise légèrement, l’idée de départ. Malik, donc, intègre une prison de corrompus, où les corses la dominent officieusement. Malik, petite frappe, deviendra tueur pour entrer sous leur protection (cette scène est plutôt réussie, laissant le spectateur dans un semi suspens, et cette scène est surtout dérangeante). Ce film qui montre plus ou moins l’emblème de la justice, est plutôt immoral étant donné que ceux qui y sont placé sont là car ils ont fait quelque chose d’injuste, et que là bas l’injustice est à son paroxysme. Aucune enquête n’est menée suite à ce meurtre, le laissant pour « suicidé ». (Il est vrai qu’en prison les droits de l’homme sont bâclés, mais ici, on a du mal à y croire). Quelques années plus tard, Malik obtient des permissions de sorties. Une nouvelle fois, l’image de la justice est entachée, les magistrats et avocats semblent véreux, et négligeant. Malik donc, durant ses permissions s’adonne à des meurtres seul contre des Italiens armés jusqu’aux dents (encore pour les Corses), avenue Montaigne, sans difficulté, et surtout sans qu’une bourgeoise et son chihuahua, tout droit sortant de chez Chanel, ne hurlent à l’infamie en voyant trois gouttes de sang. Non, personne ne voit rien ! Difficile à imaginer, considérant le peu de discrétion de Malik Ce que l’on retire réellement de ce film, c’est qu’un séjour en prison est tout sauf bénéfique, car petit truand deviendra grand malfaiteur. Mais Jacques Audiard reste un grand du cinéma Français, grandement salué par les critiques.

La réforme des lycées.


La réforme des lycées, grandes lignes et grands débats, voici ce qui nous attend. Les prochaines fournées de lycéens débarqueront dans un lycée en pleine mutation. C'est du moins le souhait de Luc Chatel ministre de l'éducation nationale. Celle-ci à peine annoncée que déjà nombreuses révoltes lycéennes et syndicales se font. Voyons cela de plus près.



Pour la seconde:

- " Un accompagnement personnalisé " de 2h/semaines, pour travailler sur les méthodes, sur l'orientation, ou sur l'approfondissement. Ces 2 heures remplaceront donc les heures d'aides individualisées par petits groupes en maths et en français.

- Des "enseignements d'exploration" à choisir d'abord entre l'économie appliquée et gestion, ou les sciences économiques et sociales, et ensuite entre de nombreuses options recouvrant toutes les filières. - Un tutorat pour ceux qui le souhaitent.


Pour la première:

- Un tronc d’enseignement commun qui représente 60% des heures de cours.

- Les 40% restant sont des enseignements de spécialisation selon la filière (Maths, SES, Littérature française ou étrangère…)

-la création de "stage" passerelle pour permettre de changer de filière. - La disparition des maths en L. Et apparition d'une matière de littérature étrangère en langue étrangère. - 4h d'histoire-géo pour les S au lieu de 2h30.

- L’accompagnement personnalisé (2h) devient un projet d’aide à l’orientation au détriment d'autres heures. (Option science po en ES par exemple)


Pour la terminale:

- Pour la filière L : création d'une spécialité en droit, intitulée « droit des grands enjeux du monde contemporain ». Ils conservent la possibilité d’opter pour une spécialisation renforcée en arts ou en langue.

-Pour la filière S : Une recentralisation des sciences: 18h30 en tout d'enseignements scientifiques, et l'histoire géo devient optionnelle. Evidemment, tous ces changements plaisent ou non.

En effet pendant que certains se réjouissent des SES obligatoires qui permettraient l'ouverture d'esprits vis a vis de l'actualité, d'autres crient au scandale la suppression des maths en L, qui fermerait encore plus de portes aux élèves de cette série soit disant "sans avenir" selon certains clichés. Sans oublier la suppression de postes qu'entrainent cette recentralisation.

Mais ce qui soulève les foules, et surtout beaucoup d'historiens : c'est l'histoire géo qui devient optionnelle en terminale S. Soit sa suppression selon Benjamin Stora, historien: «Rendre une filière optionnelle, c'est la condamner à terme». Car celle-ci ne permettrait plus l'ouverture d'esprit, et la formation d'un esprit critique des élèves. Sans oublier l'importance de connaître l'histoire, pour éviter de reproduire d'anciennes erreurs. Selon ces avis divergents, cette matière ne doit pas être survolée.

Alors veut-on nous mettre dans des cases ? Faire de l'éducation, une éducation minimum, et à deux vitesses ? Ou tout cela est-il véritablement pour notre bien ?



Source: Site du gouvernement, Libération, Le monde.

Hélène Aspis-Veck

Liberté, égalité, fraternité et sexisme


Bien que la France vante les mérites de son système démocratique et de son rôle de défenseur des droits de l’homme ; certains outrages lui échappent. La femme au cours du siècle s’est démenée pour la reconnaissance du deuxième sexe. Le combat n’est malheureusement pas fini.



La France, terre de valeurs :


Il n’est pas nécessaire de rappeler les acquis de la femme ces dernières décennies durant. Ce n’est pas non plus faire preuve de féminisme que de dire que la parité n’est encore qu’une utopie. Puis, le terme de « respect » dépasse la reconnaissance de ces sexes, il est aujourd’hui prôné par tout et par tous ; il en devient vide de sens. La liberté elle est largement revendiquée et connait certaines limites. La France est le théâtre de confrontations entre des cultures, des opinions, des pratiques différentes. Récemment, le port par les femmes musulmanes du voile a suscité des débats, catholiques et laïques français semblent s’être empressés de mettre sur la table ces notions de respect, de liberté auxquels le pays attacherait tant d’importance. Il n’est pas objet ici de prendre part à ce débat. Il est par contre judicieux de se demander si ces partisans de l’égalité ouvrent parfois leur poste de télévision.


Des incohérences subsistent :


Il est à l’heure actuelle difficile de s’imaginer de regarder l’intégralité d’une page publicitaire ou d’un programme de chaîne musicale sans se rendre compte, pour ceux qui veulent bien ouvrir les yeux ; que ces belles valeurs sont réduites à néant. Le téléspectateur s’intime-t-il vraiment que le café, comble du fantasme, possède des vertus aphrodisiaques en ce qui concerne la gente féminine ? Interviennent ensuite les chaînes musicales. C’est une réalité, le propos semble peut-être répétitif mais puisque rien ne change : la femme est un objet. L’aberration réside dans le fait que personne ne s’insurge face à cette dégradation permanente et communément admise de la femme. Toute la journée sont diffusés des clips, tout genre confondus, dans lesquels des « filles » se déhanchent en petite tenue. Elles sont souvent en promiscuité avec des chanteurs au physique la plupart du temps ingrat, ce qui rend les faits d’autant plus improbables.

Les jeunes sont les plus touchés :


Alors, serait-ce au nom de la liberté d’expression qu’on laisse des pseudo-chanteurs reléguer la femme au rend de « Bitch », c’est à dire de « salope », « garce » ou terme tout aussi flatteur de « chienne ». Qu’en est-il alors de l’essor de la violence sexuelle ? Et en particulier chez les jeunes ? Les répercussions sont double : d’une part les jeunes s’imaginent le rapport à la sexualité aussi simple que dans les clips ; d’autre part les jeunes filles s’assimilent à ces représentations dépréciatives de la femme sans s’en rendre compte puisque celles-ci apparemment « plaisent ». Les relations entre adolescents quant à la sexualité sont de plus en plus difficiles. De plus, certains chanteurs tiennent des propos tout à fait sexistes et outrageant. Est-ce normal de laisser par exemple le rappeur français Orelsan déclarer dans la chanson « Saint Valentin », hymne à l’intérêt purement sexuel de la gente féminine ; « ferme ta gueule ou tu vas te faire marietrintigner », référence à l’actrice décédée suite aux coups infligés par son mari et chanteur célèbre. Car si tout cela n’est que du second degré, tous les jeunes ne sont pas en mesure de déceler le vrai du faux et enregistrent ces propos souvent violents à l’égard des femmes. Les impacts sur la société entière et en particulier sur la jeune génération ne sont pas à dénigrer.



Cette banalisation par le mot et l’image de la considération de la femme comme instrument sexuel s’encre dans les esprits tandis que personne ne le conteste. N’est ce pas une limite à l’ouverture d’esprit de notre société ? Les tabous qui autrefois posaient un problème de non-information sont maintenant des sujets libres, sûrement trop libres. De ce fait, peut-être qu’avant de nous attaquer au jugement de la culture des autres, il serait nécessaire de remédier aux effets pervers de la notre.


Clarisse Thomas.

Fermeture des plannings familiaux : quel risque pour nos droits ?


On a tous, de près ou de loin, été concerné par la sexualité. Je ne vais pas vous faire un cours, un bla-bla sur la contraception ou sur tous ses risques. On sait. On connait les risques, on connait la contraception, on connait le bla-bla. Pourtant Chaque année, 450 000 personnes bénéficient des actions du planning familial dont 13 000 adolescentes qui ont recours à l’interruption volontaire de grossesse, malgré la possibilité de se procurer gratuitement et anonymement un moyen contraceptif.
Le planning familial a avant tout un rôle d’écoute, de conseils et d’informations pour TOUTES les femmes quelque soit leur âges. Aux 35 ans de la loi Veil (légalisation de l‘IVG) et aux 40 ans de la loi Neuwirth (légalisation de la contraception), le Planning familiale est en danger. Début 2010, les subventions accordées aux Plannings familiaux seront purement supprimées. Ce service essentiel est condamné à disparaître, faute de moyen, alors qu’en 2007, on jugeait la mission sur la contraception prioritaire. Le droit des femmes, la prévention et l’éducation à la sexualité doivent continuer à être protégés et non pas servir de « solutions » pour essayer, tant bien que mal, de sauver l’économie et d’inciter les parents à s’impliquer dans leur rôle…
« Ces actions, qui visent à préserver la cellule familiale et à orienter les parents lorsque leurs enfants rencontrent des difficultés particulières, s'inscrivent dans le cadre plus large des politiques de prévention de la délinquance des mineurs, mais aussi de la protection de l'enfance. »
Qui parle ouvertement de sexualité à ses parents ? Il y a-t-il beaucoup de filles prêtent à annoncer à leur mère, à leur père, qu’elles ont besoin d’un avortement et du test du VIH car « Doudou » a oublié le préservatif ? Es-ce vraiment une solution ? Au lieu de supprimer les plannings, ne devrait-on pas plutôt les développer ?

Sources : www.loi1901.com www.rue89.com/2009/01/29/letat-abandonne-le-planning-familial http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/ivg/chronologie.shtml www.senat.fr

Elodie Azier

Allons enfants de la patrie !

De la tristesse, ressentie à la vue des professions de foi de certaines listes candidates aux régionales. Les « minarets » en tête de programme, pourquoi cela apparaît-il comme un problème ? Pourquoi fait-on des amalgames, des raccourcis plus que faciles ? Se désintéresse-t-on des réels problèmes afin de ne pas y faire face ? Il est en effet facile de s’en prendre aux minorités pour expliquer la crise que traverse le pays plutôt que de pointer du doigt ses véritables défaillances.

« La nuit vrombissait chevauchée par une sorte de gendarme à moto
Comme un faible écho de cette nuit cousine germaine où il plut des cristaux
-talitaire pensée fascisante la bête immonde peut prendre de subtiles formes
Pour ceux qui ont peur de leur jeune, pour ceux qui se rendent pas compte qu’on est tout juste des hommes »
Abd Al Malik-Lorsqu’ils essayèrent de réanimer Malik (2008)

De l’incompréhension, éprouvée à la vue de l’habile juxtaposition des termes « identité nationale » et « immigration » qui crée une forme antithétique, appuyée par un « et » additif marquant un fossé entre ces deux expressions. Postuler qu’une identité nationale prédéfinie existe relève du fantasme xénophobe. La France est bel et bien une mosaïque de cultures différentes, mais pas incompatibles. La théorie de Samuel Huntington qui pour certains apparaît comme une finalité peut être à contrario perçue comme une incitation à l’évolution des mentalités.

« Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige »
Jean Ferrat- Ma France (1969)

Du désespoir, lorsque le parti de l’intolérance remporte plus de onze pourcents des suffrages au premier tour des régionales, alors qu’en 2009, 6 personnes sur 10 ne sont pas allées voter pour les européennes. Lorsqu’on pense à la France, l’Europe est sous-jacente. La multiplicité des cultures et son ouverture au monde apporte à la France sa vraie grandeur. Alors, quand le pays qui refuse de continuer d’être une terre d’accueil alors qu’il a fait appel à des populations émigrées pour se relever, sera-t-il prêt à cesser de se regarder le nombril ?

« J'ai vu, les larmes aux yeux, les nouvelles ce matin
Vingt pourcents pour l'horreur, vingt pourcents pour la peur
Ivres d'inconscience, tous fils de France
Au pays des Lumières, amnésie suicidaire »
Damien saez- Fils de France (2002)



Sources :
Samuel Huntington, Le Choc des Civilisations (1996)
Le Monde.fr (mars 2010)
Le Figaro. Fr (juin 2009)

Clarisse Thomas

Le monde merveilleux de la télé réalité

Télé -poubelle- ?



On assiste en France, depuis le début des années 2000 notamment, à l’essor des émissions de télé réalité ; genre qui suscite de nombreuses critiques et interrogations (on se souvient tous de Loana barbotant dans le jacuzzi avec Jean-Edouard…). Les télés réalités sont devenues un phénomène social.
Des productions cherchant des stéréotypes bien définis, autant sur le plan physique qu’intellectuel. Il est vrai que les candidats sont, généralement, des personnes hyperintelligentes ! Ces émissions filment la vie de gens ordinaires ou de stars, jusque dans leur intimité la plus profonde. Des scénarios établis d’avance, des propos et des actes parfois choquants ou même ridicules, à la limite du grotesque. Des productions qui prônent pourtant le naturel et la réalité, alors qu’en réalité rien n’est fait pour « laisser faire » le spontané. Le public s’identifie à ces Nous assistons, pour ceux qui le veulent bien, à une improvisation d’acteurs amateurs. Le but du jeu étant
Des candidats exhibitionnistes qui se fichent du « politiquement correct », et tout ça pour gagner des prix ; ils se lient, se délient, s’embrassent, se battent… Scénario tiré tout droit des Feux de l’amour ? Bref, ces émissions attirent l’œil du public et en particulier les adolescents ; on s’amuse des situations des participants, ou pire, on les admire. Apparemment, on est tous un peu voyeur.

La télé réalité est-elle un reflet de notre société ou une forme de catharsis ? Le pouvoir de dire "non" n’est-il pas entre les mains de chaque téléspectateur ?





Elodie.

Le jeu de la mort

1961 , Jérusalem : le fonctionnaire de haut rang de l'Allemagne nazie, Adolf Eichmann, membre des SS, accusé de crime contre le peuple juif, crime de guerre, et crime contre l'humanité, affirme n'avoir rien fait d'autre que de "suivre les ordres" pour justifier ses actes.
Stanley Milgram , chercheur en psychologie, s'interrogea alors suite à cela au degré d’obéissance à des ordres jugés amoraux par la société, et décide de mener des expériences.
1963, Milgram recrute par petite annonce, pour une expérience truquée, des hommes de milieux différents. Elle était présentée comme l'étude scientifique de l'efficacité de la punition, sur la mémorisation , ici mise à l'épreuve par des décharges électriques . Les règles sont relativement simples, et impliquent trois personnages :
- L'élève : il doit mémoriser des listes de mots, et reçoit des décharges éléctriques de plus en plus fortes à chaque erreur.
- L'enseignant : il dicte les mots à l'élève, et vérifie les erreurs de celui-ci. S' il se trompe, c'est lui qui envoie une décharge , destinée à "punir" l'élève.
- L'expérimentateur : il est le représentant de l'autorité, et l'exerce sur l'enseignant.
Mais en réalité, l'expérimentateur et l'élève sont des comédiens, et les décharges éléctriques fictives. L'élève simule des cris, et des silences peu rassurants pour l'enseignant. Quand celui ci doute, l'expérimentateur est là pour lui ordonner par des phrases simples et courtes de continuer.
Ainsi, 62,5% des participants ont mené l'expérience jusqu'au bout, c'est à dire envoyer des décharges de 450V à une personne qu'ils ne connaissaient pas, et qui suppliait d'arrêter.
Milgram a qualifié à l'époque ces résultats "d’inattendus et inquiétants".



Après plusieurs décénnies, le 17 mars 2010, est diffusé le jeu de la mort, documentaire sous forme de divertissement, reproduisant l'expérience de Milgram.
Les règles restent les mêmes. Seuls le décor et l'autorité change. En effet cela ne se passe plus dans un laboratoire, mais sur un plateau télé, orchestré par Tania Young, présentatrice télé. Et 80% sont allés au bout. «Ce ne sont ni des sadiques ni des lâches, conclut le documentaire. Simplement des gens semblables aux autres. 80% d'entre eux se sont comportés comme de possibles tortionnaires. Cela reflète le pouvoir terrifiant qu'a acquis la télévision.»
On aurait pu penser qu'année après année, la psychologie humaine progresse, les esprits critiques se développent... mais malheureusement, en 2010, c'est pire.

Hélène Aspis-Veck

La grammaire est une chanson douce, Erik Orsenna




Nous avons tous, depuis notre plus jeune âge, la grammaire en horreur. Elle est fastidieuse, ennuyeuse, compliquée et surtout tous les enfants du monde se demandent A QUOI SERT –ELLE ? COD, COI, pronoms à foison, superlatifs et adjectifs en tout genre, out cela se mélange dans nos têtes pour aboutir à un sac de nœuds indémêlable. Erik Orsenna l’a bien compris, c’est pour cela qu’il a écrit La Grammaire est une chanson douce, petit roman reliant la poésie à l’apprentissage théorique de notre belle langue française. A coup de petits jeux de mots délicieux et d’allusions poétiques, il tente de nous réconcilier avec une grammaire qui s’affiche ici sous son meilleur jour.

Résumé : Le bateau où se trouvaient Jeanne et Thomas fait naufrage. Ils échouent alors, épuisés, sur une petite île inconnu qui se révèle être l’île aux mots. Ici les mots vivent en communauté ; ils font leurs courses, travaillent, se détendent, se marient… Ils peuvent être malades voire mourants, joyeux ou contrariés… Ayant perdu la parole, Jeanne et Thomas se trouvent dans l’obligation de réapprendre leur langue maternelle. Heureusement tous les noms, verbes et déterminants de la ville sont prêts à les aider.
L’histoire peut paraître un peu enfantine car l’aventure est contée par une enfant de 10ans, de plus certaines trouvailles restent faciles car trop évidentes, cependant quelques allusions culturelles et littéraires sont excellentes ; le livre s’adresse donc à tous public : chaque génération peut comprendre cette histoire à son niveau.


Extrait : « Elle était là, immobile sur le lit, la petite phrase bien connue, trop connue : Je t’aime. Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Il me sembla qu’elle nous souriait, la petite phrase. Il me sembla qu’elle nous parlait..
« -Allons allons, Je t’aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes. Tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied. » Monsieur Henri était aussi bouleversé que moi.
Tout le monde dit et répète « je t’aime ». Il faut faire attention aux mots. Ne pas les répéter à tout bout de champ. Ni les employer à tort et à travers, les uns pour les autres, en racontant des mensonges. Autrement, les mots s’usent. Et parfois il est trop tard pour les sauver. »


Maud Aspis-Trinidad

mardi 22 mars 2011

TRAVELLING FOOD

Pour une première escale, nous allons découvrir un dessert typique de l’Italie, saveurs et douceurs seront au rendez-vous, préparer vos ustensiles voici le Tiramisu …

Ingrédients :

-3 oeufs

-100g de sucre

-250g de mascarpone

-1 verre de café froid

- 10cl de Rhum

- 6 à 8 biscuits cuillers

- une pincée de sel



1) Verser dans un saladier 10 cl de café froid et une cuillère à soupe de rhum.

2) Dans un autre saladier séparer les blancs des jaunes et réserver les blancs.


3) Incorporer aux jaunes d’oeufs le sucre et fouetter jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

4) Puis ajouter 250g de mascarpone (fromage italien) et mélanger le tout jusqu’à obtention d’une mixture crémeuse.


5) Monter les blancs en neige.


*Petite astuce : ajouter une pincée de sel avant de commencer l’opération et afin de savoir si les blancs en neige sont parfaits retourner le saladier et s’ils restent en place l’opération est réussie sinon il ne vous reste qu’à nettoyer et recommencer.

6) Incorporer les blancs petit à petit au mélange précédent avec délicatesse


*Méthode : tourner toujours dans le même sens tout en levant la cuillère pour éviter d’écraser les blancs en neige, pour obtenir une crème lisse, aérienne sans grumeaux.
7) Ajouter 1 cuillère à soupe de café et de rhum à la mixture.

8) Préparer les 6 ramequins, puis prendre les biscuits cuillers, découper-les en deux et tremper-les de manière à faire un aller-retour seulement, il ne faut pas qu’ils soient complètement trempés.


9) Déposer 2 moitiés de biscuits dans les ramequins, recouvrir par la crème préparée précédemment puis laisser reposer au frais pendant 2heures minimum.

10) Avant de servir, saupoudrer de cacao les tiramisus…



Suivez les bons conseils de Tatie Allie, les bonnes idées pour une bonne ventrée !!!!!!




mardi 15 mars 2011

HOMOSEXUALITE & ADOPTION



« Maman va bien, son amoureuse aussi »



L'année dernière, le groupe « Discrimination, Non ! » du CVL, invitait l'association Couleurs Gaies, dans le but de faire changer le regard des lycéens sur l'homosexualité. Mais est-ce seulement les lycéens qui doivent ouvrir leur esprit afin d'accepter le choix de chacun ?


C'est la société toute entière qui devrait, à mon humble avis, revoir son jugement. Alors qu'on estime à plus de 30 000, le nombre de couples homosexuels français ayant des enfants (naturels ou adoptés), en terme de mariage et d'adoption, la France est loin d'être le pays européen le plus tolérant. En Espagne, par exemple, le mariage et l'adoption sont possibles depuis 2005 pour tous les couples homosexuels. La question de l'homoparentalité à été récemment relancé avec l'agrément accordé, le 10 Novembre dernier, à une femme vivant depuis 20 ans avec sa compagne, mais qui s'était présentée comme célibataire car l'adoption monoparentale est autorisée en France. Suite à la découverte de son orientation sexuelle, le conseil général du Jura avait refusé l'agrément. La jeune femme s'était ensuite tournée vers la Cour européenne des droits de l'Homme, qui avait condamnée cette décision, désignée comme de la discrimination sexuelle. Après 10 longues années de combat, ce couple lesbien est enfin sur le point d'offrir une famille et ainsi d'enfin faire le bonheur d'un des trop nombreux orphelins que compte ce Monde qui est le nôtre.



De nombreux hommes politiques ont plus ou moins bien réagi à cette nouvelle. Marine Le Pen voyait cela comme « La disparition d'une certaine morale d'Etat » alors que Noël Mamére décrivait cette décision comme « un pas important qui vient d'être franchi » « Nous espérons surtout que ce symbole deviendra réalité pour les couples homosexuels qui demandent la reconnaissance de leur droit de parents. » ajoutait-il. D'autres politiciens ce sont également exprimés sur ce sujet, des anonymes également. Malheureusement, ce qui revient le plus dans leurs discours est l'image, parfois très (voire trop) péjorative, qu'ils ont de l'homosexualité. Il est rare que l'uns d'entre eux se mettent à la place de ces enfants en attente d'adoption et qui, eux, ne seraient pas contre le fait d'avoir 2 papas ou 2 mamans, plutôt que pas de parents du tout.



Margot Conraud

ARTS, LITTÉRATURE

Bonjour Tristesse. Une histoire que les trois quarts d’entre nous auraient pu écrire. Beaucoup moins bien forcément mais avec tout autant de passion.

Cécile a 17 ans. Elle est jeune, vit avec son père et ses nombreuses « amies » qui ne restent jamais longtemps. Cet été ci, ils sont sur la côte, dans cette maison beaucoup trop grande pour eux mais surtout très « tape à l’œil » comme l’aime son père. Cécile est belle, insouciante et innocente. Elle cède facilement aux plaisirs simples mais tellement jouissifs de la vie tout en se reprochant de n’être jamais assez distinguée. Comme Anne par exemple… Anne était une vieille amie de sa mère défunte. Elle est elle aussi très belle mais d’une beauté différente : cette femme possède cette grâce que Cécile désire tant.
Durant ce fameux été, la jeune fille va tomber amoureuse. Il s’appellera Cyril. Elle ne connaissait pas grand-chose de l’amour avant cette rencontre à part de mauvais baisers, des rendez-vous ratés, des lassitudes sans fins … Ce jeune garçon va lui apprendre le reste ou plutôt la face cachée qu’elle ne connait pas encore. Elle se dévouera à lui, l’aimera sans retenue, se jettera dans ses bras, sans réfléchir, pour vivre sa passion comme elle l’entend. Cependant, ces deux êtres aimés, Anne et Cyril, vont devenir un dilemme : Cécile va devoir se battre et lutter contre cette femme qu’elle croyait si parfaite pour continuer à vivre son histoire idyllique.